11 mai 2008
Petite Pute...
Supplice immonde que de taper cet ersatz de coke industrielle coupée 25 000 fois
Me plaindre encore et toujours
Last day of Magic
Les soupirs éteints d'un amant bien loin d'ici
D'un homme que j'aurais aimer
Si l'on m'en avait laisser la possibilité
Est ce que tout se résume à ce whisky qui me pique la trachée
Et cette fée blanche de seconde zone qui m'arrache les narines ?
Est ce que tout commence et finis dans les méandres de mes frustrations ?
Amours insatisfaits et solitude pourrie ?
Sauver le monde est au dessus de mes moyens
M'ériger en modèle, vous convaincre d'un avenir meilleur
Tout en m'afaissant en moi même loin des regards
J'ai suffisamment raqué pour avoir le droit de flancher
Ait suffisamment assumé mon rôle de muse bancale
Pour m'offrir le privilège de craquer bien loin de vos yeux soupçonneux
Etre forte et la fermer, je n'en n'ai plus la trempe
Tu te trompes à mon compte
Misérable catin ni plus ni moins
On finit tous en cendres quoi qu'il advienne
Black Balloon
J'aimerais bien faire gicler le sang crade
Mais en ces chaudes journées d'été
Rares sont les cm2 de peau qui ne leur sont pas exposés
Je m'écorcherais bien les mains contre les murs mais je dois garder mes minimes intactes pour dessiner des conneries pour leur concours de merde
Et je ferais quoi quand le whisky sera finit ??
Une demie bouteille à moi toute seule et même pas l'aube d'un étourdissement
Ma résistance me coûte chère
Plus une goutte
Elle joue, comme si cette réalité imaginaire était apte à effacer ses traumatismes
J'aimerais bien m'immerger dans ce mensonge au point d'en oublier mes blessures purulentes
Mais rien n'y fait
Seule face à un écran blanc
Vierge de toute présence
Perdue dans l'immensité lactée
Terriblement virtuelle
Mon corps qui aimerait sentir tes doigts courir sur mon dos
Mais rien n'y fait
Tu es là bas...
Je me suis maquillée, on se demande bien pourquoi !
Une demie bouteille de whisky engloutie
Et pas l'ombre d'une perte de contrôle
Triste constat
Tout ça semble bien inutile !
Me déchirer, m'abîmer, me torturer;
Sans que tu en soupçonnes l'existence
Et quand j'aurais tout finis, quelle issue ?
Je ne suis pas triste, juste morne, légèrement abattue, l'oeil fade, vidé de toute désillusion
J'espère idiotement que la nuit me prodigue quelque éclair de génie semblable à cet enthousiasme qui m'habita autrefois quand j'écrivis "Elle" mais cette époque est bien révolue !
Ma verve acerbe s'est dissolue dans l'ivresse inutile de ces nuits identiques
Je me suis perdue en chemin
L'éclat de mes mots, et leur violence à peine masquée, s'est voilée et ternie
Je coure après des fantômes
Personne pour m'épauler dans cette nuit de décrépitude
Personne pour constater mon coeur stupidement offert à vos méfaits à fleur de ma peau laiteuse
Diaphane...
Mon visage qui s'efface derrière votre danse macabre
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